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Etueffont - Eglise

(Territoire de Belfort - France)

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Brêve histoire d'Etueffont

par

Jean de Zutter

(Document pdf)


L’église d’Etueffont possédait une horloge Prêtre qui a malheureusement disparu.

Les 4 cloches

L'usine

Tissage et filature de coton Zeller frères et Cie, puis Ets Zeller frères ;

puis usine d'articles en caoutchouc et de pièces détachées en matière plastique Transac à Etueffont (90)



Historique : Le tissage est fondé en 1879-1880 par la société Zeller frères d' Oberbrück (68) . En 1889, les frères Zeller déclarent, par suite de difficultés à se procurer des filés, qu’ils se trouvent dans la nécessité d' y adjoindre une filature. Elle est construite peu après au sud du tissage. Les ateliers de fabrication du tissage sont agrandis et complétés d’un bâtiment abritant bureaux, laboratoire et magasins à l’extrême fin du 19e ou au début du 20e siècle. Un logement patronal et sa conciergerie, bâtis à proximité à la fin du 19e siècle, sont transformés en centre pour handicapés en 1949, et depuis 1954 investis par l' Association des Paralysés de France (1984 040AB 61). En 1884, la société en nom collectif Zeller frères devient Zeller frères et Cie (société en commandite par actions), puis Ets Zeller frères en 1930 (société anonyme).

La filature ralentit progressivement son activité à partir de 1931, pour s’arrêter définitivement en 1935. En 1933, la société de teinturerie Boissière et fils (Rouen, 76) prend 90 % du capital de la société Zeller. Les métiers à tisser sont automatisés en 1938-1939. En 1956, le tissage et la filature sont vendus à la société parisienne Union des Entreprises textiles (UDET), qui cède le bail de 1956 à 1972 à diverses sociétés (Tissages de la Reigne, Cotonnière de la Doller, la Luxovienne, Tissages de Belfort, Ets Martinet et Fils). En 1964, date vraisemblable de fin de l’activité de tissage, les bâtiments sont occupés par les Teintureries du Territoire. Claude Winninger achète l’atelier de filature en 1972 et y implante peu après sa fabrique de courroies en caoutchouc et matière plastique (Transac).

En 1984, les Teintureries du Territoire quittent l’ancien atelier de tissage, lequel est acheté l’année suivante par M. Winninger pour agrandir son entreprise. La société Transac est transférée à Burnhaupt (68) en 1998. Les cheminées et les salles des machines ont été détruites en 1991. Un quai de chargement couvert a été aménagé contre l’atelier de fabrication du tissage, dont les sheds ont été remplacés par des toits à longs pans. Quelques-uns des bâtiments sont actuellement loués à des entreprises (stockage).

Présence d’une turbine en 1880, de 9 000 broches à la filature en 1890 et d’une machine à vapeur des Forges de Brousseval (52) en 1907.

140 personnes au tissage en 1881, 196 en 1889, 59 à la filature et 247 au tissage en 1892, 150 en 1952, 60 personnes vers 1975

Sources :

Base de données Mérimée ; Ministère de la Culture et de la Communication - direction de l'Architecture et du Patrimoine.

Notes de G. Guilbaud

Sur le fronton de la façade et au dessous du clocheton se trouvait une horloge, L.D.ODOBEY Cadet à MOREZ (Jura), (la photo correspond aux empreintes relevées sur le chevalet).

Celle-ci  a du être installée après son  arrivée en gare de Giromagny le 16 février 1915 comme l’atteste le certificat de livraison. Elle a fonctionné jusqu'à ce que l’usine ferme (ou a-t-elle continué avec ses successeurs ?)

Grand mystère !!


Elle a disparu; il ne reste que son support en bois, l’armoire qui n’est peut être pas d’origine et le magnifique cadran (qui commence à faiblir, le rénover et l’exposer à l’intérieur des bâtiments serait souhaitable.)

Cette horloge était magnifique; la cloche au sommet du bâtiment a également disparu.

Toutes les personnes ayant travaillées dans une de ces sociétés et ayant des renseignements peuvent les communiquer par le  présent site.

Un bien de votre village a disparu, essayons de savoir, ne restons pas indifférent au patrimoine de nos communes.

Le cadran (avant)                                                                                   Le cadran (après)

Ce cadran sera installé à Etueffont, dans la salle d'accueil des locaux de la communauté de communes du pays sous-vosgien.

L'étiquette ci-dessus a été trouvée sur le chevalet supportant l'horloge. Les traces que l'on y a retrouvé correspondent à l'horloge dont la photo se trouve à gauche. Cette horloge a disparu, emportant avec elle le passé industriel d'Etueffont.