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Nivelles

(Belgique)


Sur une des tours de la Collégiale Sainte Gertrude de Nivelles se trouve un guerrier de 2,08 m, fait de plaques de laiton.

Il tient un marteau.

Ce guerrier pèse 350 kg.

Il s'appelle Jean de Nivelles.


  Daté de 1400, il n’avait pas de nom particulier et était placé sur la tour de la maison communale.

En 1525, on le surnomme "l'homme qui frappe les heures" et en 1535 "l'homme de keouvre" (cuivre).

 

Jean de Nivelles sonna les heures jusqu'au début du XVIème siècle.


 En 1702, une horloge munie de quatre grands cadrans fut placée dans la tour centrale de la collégiale.

À partir de cette époque, la grosse cloche de la tour sonna les heures tandis que Jean ne battait plus que les demies en frappant de son marteau une cloche placée à côté de lui.



En 1859, un incendie éclate qui ravagea la collégiale. Jean de Nivelles reste sans carillon, sans mécanisme.

Le 29 août 1926, il reprend ses fonctions.


 En 1940, Nivelles est bombardée.

Jean de Nivelles est épargné.


Pendant quatre ans, il  reste sur la tour, mais il est mitraillé: son casque, sa tête et son corps sont criblés de balles.

Aujourd'hui, restauré, il surveille la ville.

Un nouveau carillon égrène l'heure et sonne à la demie.




 Gérard Guilbaud

Référence : Horloges Monumentales et Astronomiques les plus remarquables d'Alfred Ungerer (1931)

Merci au personnel de l’office du tourisme pour sa disponibilité et la documentation fournie

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