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MUNICH (D)

 Moriskentänzer Sendlingerstrasse

Carillon et jacquemart, rue Sendlinger

Les Moriskentänzer ou Morisco Dancers sont un groupe de dix sculptures en bois de tilleul du célèbre architecte et constructeur Erasmus Grasseralors, âgé de trente ans en 1480.
Elles faisaient à l'origine partie de la frise des armoiries de l’ancien

hôtel de ville (altes Rathaus) et étaient placés sur des consoles à la base du

 plafond de bois à une hauteur de cinq mètres.

Ces sculptures, qui se tenaient pendant plusieurs centaines d'années

dans l’altes Rathaus de Munich,

 ont étés déplacées au musée de la ville au début du XXe siècle

 en raison de leur grande valeur.

Les cloches sonnent les quarts sur la mélodie du Palais de Westminster,

puis elles donnent l’heure et le jacquemart danse sur une autre mélodie.

Dans la salle réservée aux festivités urbaines, elles sont désormais remplacées par des copies.

La danse Moriska est probablement originaire des régions maures

 d'Afrique du Nord les «moriscos».

Elle est donc très probablement enracinée dans la culture arabe

 de l'espagne autrefois occupée.

Morisco désigne les musulmans d'Espagne convertis au catholicisme entre 1499 et 1526

et les descendants de ces convertis.

   VIDEO  

Jumelage avec Bordeaux (F) 1964

 Moriskentänzer Sendlingerstrasse

Sculptures, qui se tenaient pendant plusieurs centaines d'années

dans l’altes Rathaus

de Munich.

Déplacées au musée de la ville au début du XXe siècle en raison de leur grande valeur.

Les Moriskentänzer (ou Danseurs mauresques)

 sont un groupe de dix figurines en bois

sculptées par

 Erasmus Grasser (1450-1518)

Chefs-d'oeuvre de la sculpture gothique, ils sont parmi les trésors les plus précieux

 que la ville de Munich possède.

Les illustrations

 proviennent du volume « Die Moriskentaenzer under andere Arbeiten des Erasmus Grasser für das Alte Rathaus in München, Johanna Müller-Meiningen, Schnell & Steiner Verlag »

Aquarelle par Gustav Seeberger, actuellement dans le Stadmuseum de Munich.

Les Morisco étaient dans l’ancien hôtel de ville depuis leur création, jusqu’en 1928 lorsqu’elles furent transportées au Stadmuseum.

Les sculptures étaient placées sur un socle au-dessus et entre chaque fenêtre latérale,

 à l’endroit exact où aboutit chaque nervure dentelée de la voûte en croisée d’ogives

(voûte en trompe l’œil).

G.Guilbaud